L’innovation primaire avec Gutenberg
L’imprimerie est issue de la gravure sur bois ou sur cuivre, utilisée pour la reproduction des images. Elle se déroulait en trois temps : gravure de l’image sur le support, encrage de la partie en relief puis pressage sur une feuille de papier pour imprimer l’image. En 1450, Johannes Gutenberg, graveur sur bois, décide d’utiliser cette technique pour reproduire des écrits à l’aide de petits caractères en plomb et en relief, correspondant chacun à une lettre de l’alphabet. En assemblant ces caractères, mot après mot, ligne après ligne, on obtient une page d’écriture que l’on peut, ensuite, imprimer en plusieurs exemplaires.
Avec son associé, Johan Fust, Gutenberg crée un atelier de typographie à Mayence. En 1455, il termine la Bible, imprimée en plusieurs dizaines d’exemplaires, après un travail colossal.
Le succès de l’imprimeur est immédiat et de nombreux autres ouvrages suivront.
Les innovations techniques successives de l’imprimerie
Jusqu’au 19ᵉ siècle, les techniques évoluent peu, elles améliorent uniquement le rendement de l’imprimeur.
La première presse et l’industrialisation de l’impression
Au 18ᵉ siècle, un anglais, Stanhope, invente la première presse, totalement métallique.
En 1884, l’imprimerie connaît une révolution avec l’invention de la Linotype par Mergenthaler. Cette machine utilisait un clavier alphanumérique de 90 caractères permettant l’impression d’une ligne d’écriture en un seul tenant. Elle représentait un énorme gain de temps et était surtout utilisée pour la presse.
En 1887, un ingénieur américain, Lanston, crée la Monotype. Le typographe saisit le texte sur un clavier puis le transforme en enregistrement sur bande perforée. Il ne s’agit plus de lignes-blocs mais de lignes formées de caractères distincts. La Monotype était plutôt affectée à l’édition.
À partir de 1900, l’imprimerie traditionnelle remplace les machines Linotype et Monotype pour l’impression des livres et de la presse.
Vers les années 1940, on invente une plaque imprimante qui fixe l’encre aux endroits souhaités et qui comporte du texte ou des images. C’est de cette technique que sont issus les premiers photocopieurs.
À la fin des années 1960 et au début des années 1970, apparaît la photocomposition : composition des lignes d’un texte par un procédé photographique, issu d’un jeu de miroirs. Cette technique dure une vingtaine d’années.
Le secteur de l’imprimerie depuis les années 1980
À partir de 1984, apparaissent les premiers ordinateurs personnels qui marquèrent la généralisation de la publication assistée par ordinateur (PAO). Ce micro-ordinateur permettait de faire de multiples tâches sur le même poste : acquisitions d’images, retouches, créations de dessins, mises en pages et fusions de textes et d’images.
La chaîne graphique connaît alors de profonds changements : photogravure et mises en page améliorées avec des techniques de plus en plus performantes.
Suite à l’évolution des photocopieurs, le système de transfert d’images permet des tirages instantanés et d’excellente qualité par rapport au document de base.
Ces procédés se connectent à des bases de données et permettent la réalisation de documents englobant des textes et des images variés : annuaires, catalogues, tarifs, etc.
Et l’imprimerie à l’heure du digital ?
Fondée en 1976 par Henry Beck, COPY-TOP est une société spécialisée dans l’élaboration de supports de communications imprimés, de qualité et en ligne. Impression quadri, brochage, reliure, création graphique et impression numérique, la maitrise de ces différentes techniques d’impressions font de COPY-TOP un incontournable du secteur de l’imprimerie en France.
La marque possède aujourd’hui 36 agences dans toute la France : Paris, Marseille, Lille et Lyon.